Christian Hirlay
Participant à Jardin des Arts 2020
Né dans le Berry, Christian Hirlay est diplômé de l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans. D’abord dessinateur, illustrateur avec un trait à l’encre de Chine permettant l’expression des caprices de la plume, les pleins et les déliés. Christian Hirlay a trouvé dans le fil de fer l’allié pour dessiner en trois dimensions. Ce matériau modeste lui permit d’explorer la mécanique du mouvement en ne perdant jamais la vivacité de l’esquisse. C’est avec le fil de fer qu’il s’est orienté vers la sculpture monumentale. Réalisation de chevaux grandeur nature pour le Conservatoire de l’Agriculture à Chartres (COMPA) ou pour les deux-cents ans du Haras National de Saint Lô (Etalon Selle-français grandeur nature).
Afin d’opérer une rupture avec la transparence, Christian Hirlay s’est orienté vers des réalisations en acier. Ce fut un travail où la surface des fragments prit toute son importance. Le travail de l’acier se révéla être la découverte d’une liberté inespérée. Fasciné par le mouvement et particulièrement le cheval, Christian Hirlay mène ses explorations graphiques en se laissant porter par la force du vivant. Il put ainsi entreprendre de nombreuses sculptures monumentales : cerf, guépard, foals, minotaure, centaure et récemment un trotteur attelé pour la ville de Châtillon-sur-Chalaronne (Ain)
« Dessiner comme un exercice quotidien, faire du temps son allié. Se laisser porter par le plaisir du trait dans sa plus grande simplicité, si je réfléchis à ce qui m’anime vraiment, voilà ce qui me vient à l’esprit. Être en équilibre entre le vécu, la somme des expériences, et tout oublier comme si je dessinais pour la première fois.
Je travaille l’acier pour la liberté infinie à laquelle il me permet d’accéder, toutes les fantaisies sont permises, immédiatement et durablement ! Toutes les échelles, tous les repentirs sont envisageables.
L’acier peut offrir la délicatesse d’un découpage en papier, il tolère l’exposition à tous les temps, il est le roi des paradoxes. Ce matériau dur, coupant, froid, peut se laisser approcher de manière étonnante et très complice finalement. Il se tord, se martèle, se polit, s’oxyde, se chauffe, part en fusion… aucun état ne lui est étranger.
L’on peut s’y perdre et l’idée me plaît. Je laisse le hasard à l’oeuvre. Les possibilités inhérentes au métal me permettent d’explorer la richesse du vivant, la puissance de l’organique. »
Christian Hirlay
2, impasse du chêne – 36600 Vicq-sur-Nahon
06 87 06 92 70