Guy Lorgeret
Les interactions sociales et artistiques ont toujours été au centre de ses préoccupations. Elles sont un moteur dans sa vie, comme dans sa démarche pluridisciplinaire. La peinture, la vidéo, la photographie et la sculpture sont, pour lui, autant de moyens, d’offrir un éventail d’images au regard urbain.”J’aime ce moment où je peux confronter mes objets à un lieu. L’ampleur de l’installation et l’infinité de points de vue quelle propose, donnent l’opportunité au public, d’entrer au coeur de la sculpture.
L’individu participe bien évidemment de ce dispositif. Le projet s’inscrit dans le paysage, tout en prenant soin, de ne pas transgresser son intégrité. L’enjeu est l’intégration de ce corps étranger dans un milieu naturel, tout en observant le travail du temps sur les matériaux ; lorsque le projet se situe dans un cadre urbain, je joue sur l’effet de surprise, en intervenant dans l’espace quotidien du spectateur. Ainsi, l’expérience et l’existence du lieu, s’en trouvent transformées, en devenant un espace public, révélé à chacun, et une performance artistique accessible à tous.”
Pour Jardin des Arts, en s’affranchissant du sol, Guy Lorgeret rompt le lien avec une forme classique de l’installation. Le dénivelé, crée un mouvement et suggère l’effort, que ses personnages doivent déployer, pour se mouvoir et lutter à leur tour, contre les éléments.